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Sujet 18: Genèse

[PARTIE 4-2] Le salut éternel préfiguré dans le sacrifice d’expiation (Genèse 4:1-4)

Le salut éternel préfiguré dans le sacrifice d’expiation
(Genèse 4:1-4)
“Adam connut Eve, sa femme; elle conçut, et enfanta Caïn et elle dit: J`ai formé un homme avec l`aide de l`Éternel. Elle enfanta encore son frère Abel. Abel fut berger, et Caïn fut laboureur. Au bout de quelque temps, Caïn fit à l`Éternel une offrande des fruits de la terre; et Abel, de son côté, en fit une des premiers-nés de son troupeau et de leur graisse. L`Éternel porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande.”
 

Aujourd’hui, insistant sur le passage qui dit: “Abel apporta lui aussi les premiers nés de son troupeau et leur graisse”, je voudrais vous parler de notre salut éternel qui a été préfiguré dans le sacrifice d’expiation. Des offrandes que Caïn et Abel ont amenées, Dieu a seulement accepté l’offrande d’Abel. Pourquoi a-t-il agi ainsi? Si Abel n’avait pas offert les premiers nés de son troupeau et leur graisse, Dieu n’aurait pas accepté son offrande. Cela signifie que lorsque nous voulons nous présenter devant Dieu, nous ne devrions pas venir seulement avec les rituels de l’adoration, mais nous devons amener notre foi en ce que Dieu a fait pour nous. En d’autres termes, nous devons amener notre foi en le salut de l’expiation, en l’amour de la rémission des péchés. C’est alors seulement que Dieu peut accepter cette offrande et répandre le Saint-Esprit sur nous.  
Vous vous demandez probablement pourquoi vous devez apporter une offrande sacrificielle et sa graisse pour que votre offrande soit acceptable à Dieu. Aujourd’hui, je vais vous expliquer cela clairement et sans aucun doute. 
Quand les Israélites amenaient un animal en sacrifice, pourquoi devaient-ils amener la graisse avec la chair? C’est parce que la graisse mentionnée dans la Bible se réfère au Saint-Esprit, Dieu Lui-même. Le Saint-Esprit dont la Bible parle est Dieu Lui-même. Quiconque veut offrir un sacrifice à Dieu doit infailliblement amener un animal et sa graisse. La graisse ici se réfère au Saint-Esprit et à Dieu Lui-même, et c’est pour cela que Dieu a dit que le sacrifice qui Lui est offert doit venir d’un animal pur, sans défaut, offert avec sa graisse. Ce message est répété plusieurs fois dans l’Ancien Testament, et l’offrande sans défaut de l’expiation se réfère à Jésus Christ. Jésus-Christ fut conçu par le Saint-Esprit. Donc, il est pour toujours sans péché. Puisque le Dieu parfait qui est venu en chair est Jésus Lui-même, seul le saint Jésus pouvait être notre offrande sacrificielle et la propitiation expiatoire pour prendre tous les péchés de l’humanité. Jésus abandonna Son corps comme une offrande de paix pour toute la race humaine. 
Ce qui sépare l’humanité de Dieu c’est le péché. C’est à cause du péché que nous sommes devenus les ennemis de Dieu et étrangers devant Lui. Donc, pour restaurer notre paix et communion avec Dieu, l’obstacle appelé péché devait être enlevé. Donc Dieu répandit sa grâce sur l’humanité sous la forme du système des sacrifices, et ceci comprenait l’offrande pour le péché et l’offrande pour la paix. Ces offrandes sont des sacrifices par lesquels un pécheur apporte un animal sacrificiel à Dieu, transfère ses péchés dessus en posant ses mains sur sa tête, le tue, et le brûle pour l’offrir à Dieu, et reçoit ainsi la rémission de ses péchés. C’est là le système sacrificiel donné par Dieu pour la rémission des péchés et l’expiation. C’est pour cela qu’il est écrit dans le passage des Écritures d’aujourd’hui qu’Abel a sacrifié les premiers nés de son troupeau et leur graisse en offrande à Dieu, et pourquoi il était absolument nécessaire que tout sacrifice d’expiation comprenne la graisse dans l’offrande. Donc même pour l’offrande pour le péché des gens, Dieu a dit: “Le sacrificateur ôtera toute la graisse, comme on ôte la graisse du sacrifice d`actions de grâces, et il la brûlera sur l`autel, et elle sera d`une agréable odeur à l`Éternel. C`est ainsi que le sacrificateur fera pour cet homme l`expiation, et il lui sera pardonné.” (Lévitique 4:31).
Il y avait différents sacrifices offerts à Dieu. On y trouvait les holocaustes, les sacrifices pour le péché, les sacrifices pour l’iniquité, les sacrifices pour la paix, et ainsi de suite, mais tous ces sacrifices avaient en commun la nécessité que le pécheur pose ses mains sur la tête de l’animal, tue l’animal et le coupe en morceaux, puis saisisse et offre la graisse de son foie, et de ses entrailles à Dieu. Dieu voulait recevoir non seulement la chair de l’animal, mais il voulait aussi sa graisse. 
Jésus-Christ est notre Dieu, et il est aussi le Souverain Sacrificateur de l’expiation qui a fait l’expiation éternelle pour nos péchés. En offrant son corps à Dieu comme propitiation pour notre expiation, Jésus a expié tous nos péchés et les a effacés, afin que nous n’ayons absolument plus aucun péché devant Dieu. À ce moment là, Jésus n’a pas seulement offert son corps, mais il a aussi offert sa graisse. Ce Jésus, Dieu lui-même, est venu sur terre dans la chair d’un homme pour offrir son corps à Dieu le Père comme propitiation pour notre expiation, et en brûlant sa graisse de même que sa chair pour l’offrir au Père comme sacrifice d’expiation, il a porté la condamnation de nos péchés pour en payer le salaire. Ainsi, il a libéré ses croyants de tous leurs péchés. Comme nos péchés ont réellement disparu, le Saint-Esprit est venu demeurer dans nos cœurs, et c’est précisément pour cela que nous n’avons absolument aucun obstacle pour nous empêcher de venir et nous tenir dans la présence de Dieu, et c’est pourquoi nous sommes capables d’être en communion avec Lui. 
Le sacrifice éternel d’expiation, par lequel Jésus a été l’expiation pour tous nos péchés, a été offert avec le corps de Jésus et Son esprit – c’est à dire sa graisse – mais ceux qui ont mal compris Jésus-Christ pensent qu’Il a seulement offert son corps. Les chrétiens qui croient que Jésus a donné son corps seulement en versant son sang ne peuvent pas être réconciliés avec Dieu. C’est parce que leur cœur reste plein de péchés. Ils n’ont pas transféré leurs péchés sur Jésus par son baptême, ni n’ont reçu la sainteté et le repos dans leur cœur, et ils ne peuvent donc pas venir devant Dieu même s’ils croient en Jésus. 
Les animaux sacrificiels offerts pour les sacrifices quotidiens et annuels dans l’Ancien Testament remplissaient tous les conditions suivantes: 1) ils devaient être sans défaut; 2) ils devaient porter le péché par l’imposition des mains, et 3) ils devaient être tués et brûlés. Toutes ces conditions devaient être remplies par Jésus aussi, notre propitiation qui donna le sacrifice éternel d’expiation. Il y a des conditions claires pour que Jésus devienne notre expiation et notre paix. D’abord, comme les animaux sacrificiels de l’Ancien Testament, il devait être sans défaut; ensuite, comme ces animaux devaient prendre les péchés des Israélites par l’imposition des mains, il devait prendre nos péchés par le baptême, et troisièmement, il devait être sacrifié et son corps et sa graisse devaient être offerts à Dieu. C’est alors seulement que ceux qui croient en Jésus peuvent recevoir la parfaite rémission des péchés dans leur cœur.
Cependant, beaucoup de chrétiens ne croient pas que Jésus est l’Esprit – c’est à dire Dieu Lui-même – et pensent plutôt qu’ils seront sauvés en croyant en Jésus aveuglement. Vous pouvez sacrifier tous les animaux que vous voulez, offrant seulement la chair de milliers d’animaux sans leur graisse, mais Dieu ne regardera même pas ces sacrifices qui ne sont pas offerts selon les conditions qu’il a fixées. Vous devez réaliser que Dieu n’a pas demandé des sacrifices parce qu’il avait envie de manger de la viande. Les chrétiens du monde amènent seulement le sacrifice du corps de Jésus. Alors qu’ils sont conscients des souffrances physiques de Jésus, ils n’acceptent pas dans leur cœur que Jésus soit Dieu Lui-même, et qu’Il a pris les péchés du monde par Son baptême avant d’être condamné à la Croix à notre place. Il y a tant de chrétiens comme cela. Le baptême et le sang de Jésus constituent tous les deux la vérité du salut que tout chrétien qui professe croire en Lui doit accepter dans son cœur. 
 


Jésus-Christ est Dieu Lui-même


Le fait qu’Abel a offert son sacrifice avec la graisse signifie que Jésus incarné est l’Esprit qui est venu accomplir la Parole de Dieu – c’est à dire qu’Il est Dieu Lui-même. Jésus est Dieu. C’est seulement si Jésus est Dieu lui-même que nous pouvons être sauvés. Si Jésus était juste un homme ordinaire, insuffisant et plein de défauts et de péchés comme nous, alors nous ne pourrions jamais être sauvés, même si Jésus devait s’offrir souvent pour nous. Nous pouvons recevoir la rémission de nos péchés seulement si Jésus est incarné dans la chair, et porte puis expie tous nos péchés. Aucun être humain ne pourrait jamais s’offrir en sacrifice d’expiation pour un autre être humain, car il ne pourrait pas remplir toutes les conditions, et même pas une, parmi celles que Dieu a fixées pour le sacrifice correct. Jésus, par contre, est Dieu Lui-même, et en venant sur la terre comme l’Agneau sans défaut pour le sacrifice, Il est devenu le Sauveur de l’humanité. C’est pour cela que nous devons savoir et croire que Jésus est Dieu. 
Aujourd’hui, cependant, il y a tant de gens qui considèrent et croient en Jésus seulement comme un homme. Ce sont ces personnes qui offrent seulement le corps de l’animal sacrificiel sans sa graisse. Ces gens ne peuvent pas être sauvés de leurs péchés même s’ils croient en Jésus. Seuls ceux qui savent et croient que Jésus est Dieu Lui-même, qu’il a été baptisé au Jourdain pour prendre tous nos péchés, et qu’il a été condamné à notre place et a souffert la mort terrible pour l’expiation à la Croix, peuvent être sauvés des péchés du monde. C’est pour nous délivrer et nous sauver des péchés du monde, alors que nous étions destinés à l’enfer à cause de nos péchés, que Jésus a pris les péchés du monde et est devenu notre offrande sacrificielle. Parce que Jésus a pris les péchés du monde en recevant le baptême dans son corps sans défaut, il est allé à la Croix et a payé le salaire de nos péchés en versant Son sang par une mort sévère. Pour expier nos péchés, Dieu a utilisé Jésus-Christ comme l’offrande pour la paix et l’expiation, Lui faisant prendre les iniquités, la honte, la malédiction, et la souffrance des péchés, et porter la mort expiatoire. En d’autres termes, Dieu a accompli le sacrifice d’expiation éternel, pour que quiconque croie soit capable de recevoir le salut. 
Genèse 4:5 dit que Dieu “ne considéra pas Caïn et son offrande.” Caïn avait amené le fruit de la terre comme offrande à Dieu. Dieu n’a pas agréé cette offrande précisément parce qu’il n’y avait pas de vie – c’est à dire qu’il n’y avait ni sang ni graisse. Le sang pour l’offrande sacrificielle remet les péchés des gens. Et c’est quand nous offrons le sang de la propitiation avec sa graisse à Dieu que nous sommes libérés du péché. 
Parce que nous, humains, sommes pleins de défauts, Dieu n’accepte rien de nous. En d’autres termes, Dieu n’accepte pas les produits de la terre comme nos propres efforts humains ou notre volonté. Si nous voulons briser le mur du péché qui nous sépare de Dieu, nous devons Lui apporter notre offrande selon le système sacrificiel qu’Il nous a donné, mais puisqu’il nous est impossible d’offrir des sacrifices tous les jours de la sorte, Dieu a pris son propre fils sans défaut ni péché comme offrande pour notre paix et notre expiation, et a ainsi expié pour toujours tous nos péchés, une fois pour toutes.
 


Le sacrifice de l’Ancien Testament qui effaçait les péchés quotidiens


Parmi les sacrifices de l’Ancien Testament, examinons d’abord le sacrifice qui effaçait les péchés quotidiens: “Si c`est quelqu`un du peuple qui a péché involontairement, en faisant contre l`un des commandements de l`Éternel des choses qui ne doivent point se faire et en se rendant ainsi coupable, et qu`il vienne à découvrir le péché qu`il a commis, il offrira en sacrifice une chèvre, une femelle sans défaut, pour le péché qu`il a commis. Il posera sa main sur la tête de la victime expiatoire, qu`il égorgera dans le lieu où l`on égorge les holocaustes. Le sacrificateur prendra avec son doigt du sang de la victime, il en mettra sur les cornes de l`autel des holocaustes, et il répandra tout le sang au pied de l`autel. Le sacrificateur ôtera toute la graisse, comme on ôte la graisse du sacrifice d`actions de grâces, et il la brûlera sur l`autel, et elle sera d`une agréable odeur à l`Éternel. C`est ainsi que le sacrificateur fera pour cet homme l`expiation, et il lui sera pardonné. ” (Lévitique 4:27-31).
Les gens du peuple dans le passage ci-dessus se réfèrent à toute personne dans ce monde. En d’autres termes, quand une personne réalisait qu’elle avait enfreint l’un des statuts de la loi établie par Dieu, et devenait ainsi pécheur, pour se réconcilier avec Dieu, elle devait offrir un sacrifice d’expiation. Si quelqu’un était coupable d’avoir enfreint un commandement du Seigneur Dieu involontairement, et qu’il réalisait son péché par la Loi, alors il devait d’abord amener un animal sans défaut pour être sacrifié au Tabernacle, et transférer ses péchés dessus en posant ses mains sur la tête de l’animal. L’animal à sacrifier devait ensuite être tué à l’autel des holocaustes, son sang devait être mis sur les cornes de l’autel des holocaustes, et le reste du sang devait être versé au pied de l’autel. Il était ensuite pardonné pour ses péchés et pouvait être réconcilié avec Dieu. En bref, c’était la loi du salut de Dieu, où Il voulait qu’un animal sans défaut porte les iniquités d’un pécheur par l’imposition des mains sur sa tête, et fasse l’expiation de ses péchés. 
Dieu dit qu’un pécheur devait poser ses mains sur la tête de son sacrifice, et ici “l’imposition des mains” signifie “transmettre” ou “transférer”. Vous avez probablement vu quelqu’un prier en posant ses mains sur la tête d’une autre personne. Cela se fait pour transmettre la capacité d’une personne à une autre en priant. Quand un pécheur du temps de l’Ancien Testament posait ses mains sur la tête de l’animal qu’il sacrifiait, ses péchés étaient transférés sur l’offrande. Tout sacrifice offert à Dieu doit infailliblement être amené selon le système sacrificiel qu’Il a établi. Lévitique 1:3 dit: “Si son offrande est un holocauste de gros bétail, il offrira un mâle sans défaut; il l`offrira à l`entrée de la tente d`assignation, devant l`Éternel, pour obtenir sa faveur.” Cela signifie que le sacrifice devait être amené à la porte de la Tente d’Assignation d’une façon acceptable et agréable à Dieu. Dieu dit que pour qu’un pécheur offre son sacrifice et qu’il lui soit agréable, il devait poser ses mains sur la tête de son holocauste. Il dit que lorsqu’un pécheur transférait ainsi ses péchés sur son animal sacrificiel sans défaut en posant ses mains sur sa tête, et offrait la chair et la graisse, Dieu accepterait ce sacrifice, et le sacrifice ferait l’expiation pour lui (Lévitique 1:2-5).
Quand les gens de l’Ancien Testament recevaient la rémission de leurs péchés quotidiens, ils devaient infailliblement transférer tous leurs péchés sur l’animal à sacrifier en posant leurs mains sur sa tête, le tuer, prendre son sang, prélever sa graisse, le couper en morceaux, puis l’offrir à Dieu. Et le sang de ce sacrifice était d’abord mis sur les cornes de l’autel des holocaustes. Les cornes de l’autel des holocaustes se réfèrent aux Livres du Jugement qui contiennent tous les péchés commis devant Dieu (Jérémie 17:1, Apocalypse 20:12). Mettre le sang du sacrifice sur les cornes de l’autel des holocaustes signifie être purifié des péchés contenus dans les Livres du Jugement devant Dieu. Quand les Israélites faisaient des sacrifices à Dieu, l’animal qui avait pris leurs péchés saignait et mourait à leur place, et c’est pour cela qu’ils mettaient ce sang qui avait payé du prix de la vie sur les cornes de l’autel des holocaustes. En mettant ainsi le sang, le prix de la vie, sur les cornes de l’autel des holocaustes, les Israélites pouvaient effacer leurs noms qui étaient inscrits dans le Livre du Jugement. Puisque le salaire du péché c’est la mort, quand Dieu voyait le sang du sacrifice, Il l’approuvait comme ayant payé le salaire du péché. Il y a les Livres du Jugement (les Livres des Œuvres) devant Dieu (Apocalypse 20:12). Voyant le sang sur ces cornes de l’autel des holocaustes où nos péchés sont marqués – c’est à dire le Livre du Jugement – Dieu nous approuve comme ayant payé le salaire de nos péchés au prix de la vie. 
Après avoir mis le sang du sacrifice sur les cornes de l’autel des holocaustes, le sang restant était versé à la base de l’autel. La base de l’autel – c’est à dire par terre – représente le cœur de l’humanité. Quand quelqu’un commet un péché, ce péché est enregistré en même temps dans le Livre du Jugement et sur les tables de son cœur. Même s’il commet un péché involontairement par erreur, parce que son cœur a une conscience, cela lui permet de réaliser son péché et continue de le lui rappeler. C’est pour cela que les Israélites versaient le sang de l’animal sacrificiel à la base de l’autel, pour que leur conscience soit purifiée. Donc quand les Israélites qui sacrifiaient à Dieu voyaient le sang de leur offrande, ils réalisaient: “Je devais verser mon sang et mourir ainsi, mais Dieu a permis que cet animal sacrifié meure à ma place”, et remerciaient Dieu pour le salut et l’expiation. En d’autres termes, ils remerciaient Dieu pour Son amour dans le salut, du plus profond de leur cœur. 
Quiconque a des péchés doit mourir avec raison. Cependant, puisque Dieu a aimé les hommes, il ne pouvait pas les mettre à mort. C’est pour cela que notre Dieu juste a donné le système sacrificiel d’expiation, par lequel les péchés de l’humanité étaient transférés sur un animal, et l’animal était tué à la place des hommes. Par là, Dieu permettait aux Israélites de recevoir la rémission de leurs péchés. Le système sacrificiel que Dieu a donné était juste, et Dieu a donc rendu possible à quiconque recevait son salut par l’expiation selon ce système de venir et de se tenir devant Lui sans aucune crainte. Les sacrifices quotidiens et annuels que le peuple d’Israël offrait représentaient la rémission éternelle des péchés qui est venue vers nous par Jésus. Donc, quiconque croit en la rémission des péchés éternelle du Nouveau Testament accomplie selon la loi de la rémission des péchés de l’Ancien Testament sera sauvé.
 


Le sacrifice annuel de l’Ancien Testament 


Le sacrifice d’expiation que le peuple d’Israël dans l’Ancien Testament offrait sur une base quotidienne était très contraignant et pénible. Même quand ils offraient leur sacrifice un jour, s’ils commettaient à nouveau un péché le lendemain, ils redevenaient pécheurs. Donc, pour qu’ils ne tombent pas dans le désespoir devant leur incapacité à sacrifier chaque jour et n’abandonnent leur foi, Dieu a établi la règle des sacrifices annuels pour eux. 
Il est écrit: “C`est ici pour vous une loi perpétuelle: au septième mois, le dixième jour du mois, vous humilierez vos âmes, vous ne ferez aucun ouvrage, ni l`indigène, ni l`étranger qui séjourne au milieu de vous. Car en ce jour on fera l`expiation pour vous, afin de vous purifier: vous serez purifiés de tous vos péchés devant l`Éternel.” (Lévitique 16:29-30). Dieu a établi le dixième jour du septième mois comme le Jour de l’Expiation, l’établissant comme le jour où non seulement le peuple d’Israël mais aussi tous ceux qui demeuraient dans leur pays étaient purifiés de leurs péchés, et Il commanda qu’ils ne fassent aucune œuvre ce jour là. 
Chaque année, le dixième jour du septième mois était le Jour de l’Expiation, le jour où les Israélites étaient remis de tous leurs péchés annuels. Ce Jour de l’Expiation, c’est le Souverain Sacrificateur Aaron, non un sacrificateur ordinaire, qui offrait le sacrifice à la place du peuple d’Israël. Comme animaux à sacrifier, deux bêtes sans défaut devaient être amenées. Après avoir sélectionné ces deux boucs, l’un était offert à l’intérieur du Tabernacle, pendant que l’autre était sacrifié sous les yeux du peuple d’Israël. Aaron posait ses mains sur la tête du premier bouc, le tuait, amenait son sang dans le lieu Très-Saint, et aspergeait sept fois ce sang sur et devant l’Arche du Témoignage – c’est-à-dire le propitiatoire.
Le fait que le sang soit aspergé sept fois a aussi sa signification. Comme Genèse 2:2 dit: “il se reposa au septième jour de toute son œuvre, qu`il avait faite”, le nombre sept dans la Bible se rapporte à la “perfection”. Donc, le fait que le Souverain Sacrificateur asperge le sang sept fois signifiait que tous les péchés des Israélites étaient complètement effacés. Comme des cloches d’or étaient attachées au vêtement du Souverain Sacrificateur, quand il aspergeait le sang sept fois, les cloches sonnaient sept fois aussi. Les gens d’Israël attendaient à l’extérieur du Tabernacle que ces cloches sonnent sept fois. Puis ils étaient heureux d’entendre ce son à l’extérieur du Tabernacle, car tous les péchés d’Israël étaient complètement expiés devant Dieu quand le Souverain Sacrificateur aspergeait le sang sept fois, ce qui représentait la vie. 
C’est ainsi que le peuple d’Israël obtenait la rémission des péchés. Cependant, puisqu’ils étaient à l’extérieur du Tabernacle, ils ne pouvaient pas réellement voir le sacrifice offert, donc certains d’entre eux doutaient sur le fait que leurs péchés aient été transférés ou non. Donc le Souverain Sacrificateur amenait le bouc qui restait à l’extérieur du Tabernacle, posait ses mains sur sa tête devant tout le peuple d’Israël qui regardait, et confessait tous les péchés qu’ils avaient commis durant l’année. Une fois qu’Aaron avait ainsi posé ses mains sur le bouc, tout péché était transmis au bouc à sacrifier. Le bouc émissaire signifie le bouc “à envoyer”, et après que le sacrificateur ait posé ses mains sur sa tête, le bouc était envoyé dans le désert aride pour errer puis mourir.
Ainsi, l’imposition des mains dans l’Ancien Testament était un processus nécessaire au sacrifice d’expiation, qui est relié avec le baptême de Jésus dans le Nouveau Testament. Aaron le Souverain Sacrificateur est relié à Jean-Baptiste qui est né comme son descendant, et l’offrande sacrificielle qui prenait les péchés annuels du peuple d’Israël est reliée avec Jésus, qui expia les péchés de l’humanité en étant baptisé. Quand le Souverain Sacrificateur posait ses mains sur l’animal à sacrifier, tous les péchés de l’année du peuple d’Israël étaient transférés sur l’offrande. Tout comme il est écrit: “C`est ici pour vous une loi perpétuelle” (Lévitique 16:29), nous devons effectivement garder cette loi pour toujours. 
 


La propitiation éternelle de Jésus qui est Dieu Lui-même


Comment un animal sacrifié pouvait-il faire l’expiation éternelle pour les péchés de l’humanité? Ce sacrifice n’était pas plus qu’une ombre qui préfigurait la propitiation éternelle de Jésus, l’Agneau de Dieu, qui viendrait plus tard. En d’autres termes, Jésus est l’Agneau qui a pour toujours expié les péchés de l’humanité. Comme Jésus a pris les péchés de ce monde sur Son corps saint en étant baptisé, Il a fait l’expiation éternelle pour tous les péchés du monde. Ayant accompli l’évangile de l’eau et de l’Esprit, Jésus a permis à quiconque croit en cet évangile de recevoir la rémission de ses péchés. 
Jésus est le Dieu qui est venu nous sauver de tous nos péchés. Matthieu 1:21 témoigne clairement du but dans lequel Jésus est venu sur la terre en disant: “tu lui donneras le nom de Jésus; c`est lui qui sauvera son peuple de ses péchés.” Pour accomplir cette volonté de Dieu, Jésus commença Son ministère pour l’expiation des péchés du monde quand Il eut 30 ans. Quand nous regardons en Matthieu 3:15, nous voyons Jésus ordonner à Jean-Baptiste de Le baptiser, en lui disant: “Laisse faire maintenant, car il est convenable que nous accomplissions ainsi tout ce qui est juste.” Cela signifie qu’il convenait que Jésus soit baptisé pour expier tous les péchés de l’humanité. 
Si Aaron était le représentant du peuple d’Israël, Jean-Baptiste est le représentant de toute l’humanité. Au sujet de Jean-Baptiste, Jésus lui-même dit: “parmi ceux qui sont nés de femmes, il n`en a point paru de plus grand que Jean-Baptiste” (Matthieu 11:11). Donc, pour que Jésus prenne tous les péchés de l’humanité à notre place comme l’animal sacrifié dans l’Ancien Testament, Il devait être baptisé par Jean-Baptiste, le représentant de l’humanité. Le baptême que Jésus a reçu consistait à être immergé dans l’eau puis en ressortir, alors que Jean-Baptiste avait les mains sur sa tête. Le fait que les mains de Jean étaient posées sur la tête de Jésus signifie que Jésus a pris tous les péchés de l’humanité, le fait d’être immergé représente Sa mort; et le fait d’être sorti de l’eau préfigure Sa résurrection. Dans l’Ancien Testament, c’était par l’imposition des mains que le peuple d’Israël transférait ses péchés sur l’animal à sacrifier, et ce salut d’expiation a été rendu parfait dans le Nouveau Testament par le baptême que Jésus a reçu. 
Pourquoi Jésus a-t-il été baptisé? Ce n’était pas parce qu’il était humble qu’il a été baptisé, mais c’était pour accomplir ce qui était juste en expiant les péchés de tous, pour prendre les péchés du monde. Quand Jésus a pris tous les péchés du monde entier en étant baptisé, ces péchés étaient maintenant placés sur Sa tête, et donc Il n’a pas été crucifié dans Son état de pur et sans péché, mais après avoir déjà accepté nos péchés sur Son corps. C’est ainsi que notre propitiation pour l’expiation a été accomplie correctement. En d’autres termes, tout comme la Bible dit: “Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités” (Ésaïe 53:5), c’est précisément à cause de nos péchés que Jésus a été brisé et frappé, et Sa mort consistait à payer le salaire de tous nos péchés. Si Jésus était mort sans avoir été d’abord baptisé, Sa mort n’aurait rien à voir avec notre salut.
Quand il est dit en Genèse 4:4: “et Abel, de son côté, en fit une des premiers-nés de son troupeau et de leur graisse”, cela signifie que Jésus, Dieu Lui-même et sans péché, a pris nos péchés et s’est offert Lui-même comme offrande pour notre paix devant le Père, et c’est ainsi que nous avons été sauvés. Nos péchés ont été transférés sur Jésus quand Il a été baptisé. Vous serez sauvé si vous croyez cela. 
Regardons en Jean 1:29 ici: “Le lendemain, il vit Jésus venant à lui, et il dit: Voici l`Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde.” Le lendemain du baptême de Jésus, Jean-Baptiste rendit témoignage de Jésus devant le peuple rassemblé ici, en leur disant: “Voici! Jésus est l’Agneau de Dieu et il porte tous nos péchés!” En d’autres termes, quand Jean-Baptiste a transféré tous nos péchés sur Jésus en posant ses mains sur Sa tête, tous les péchés de nos cœurs ont été purifiés.
Baptême signifie “transférer”, “enterrer”, et “purifier”, qui dénote essentiellement le même sens que “l’imposition des mains”. Par Son baptême, Jésus a pris tous nos péchés, chaque péché que nous avons jamais commis depuis notre naissance, et que nous commettrons jusqu’au jour de notre mort. Même si nous faisons une erreur, nous sommes toujours sans péché. On n’entre pas au ciel par ses propres actes, mais nous pouvons y entrer en croyant de tout cœur que Jésus a enlevé tous nos péchés. Il n’y a pas de péché dans ce monde. Ceci parce que Jésus a déjà enlevé tous les péchés de l’humanité une fois pour toutes. Alors que tout le monde est sans péché, tant de gens vont quand même droit en enfer avec tous leurs péchés, précisément parce qu’ils ne croient pas que Jésus a enlevé tous leurs péchés. Cependant, ceux qui croient en Jésus correctement sont justes, car ils ont reçu la parfaite rémission de leurs péchés en croyant en l’évangile de l’eau et de l’Esprit. Quiconque n’a pas de péché est une personne juste. Quiconque a la foi parfaite est vraiment sans péché dans son cœur. 
Quand Jésus a donné Sa vie pour nous et versé Son sang pour mourir à notre place, Il s’est écrié: “Tout est accompli” (Jean 19:30). Ainsi, Jésus a expié tous les péchés de ce monde une fois pour toutes. La Bible rapporte au temps présent que par le sacrifice éternel d’expiation offert par son propre corps, Jésus-Christ a pour toujours rendu parfaits ceux qui sont sanctifiés (Hébreux 10:14). Pour nous qui croyons en cette vérité, il n’y a absolument plus aucun péché pour l’éternité.
 
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Sermons sur la Genèse (Ⅲ) - Ni Chaos, Ni Vide, Ni Ténèbres Désormais (Ⅰ)