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Sujet 22: L’Évangile de Luc

[PARTIE 15-4] Rejetons notre propre justice et connaissons la justice de Dieu (Luc 15:11-32)

Rejetons notre propre justice et connaissons la justice de Dieu(Luc 15:11-32)
“Il dit encore: Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père: Mon père, donne-moi la part de bien qui doit me revenir. Et le père leur partagea son bien. Peu de jours après, le plus jeune fils, ayant tout ramassé, partit pour un pays éloigné, où il dissipa son bien en vivant dans la débauche. Lorsqu’il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin. Il alla se mettre au service d’un des habitants du pays, qui l’envoya dans ses champs garder les pourceaux. Il aurait bien voulu se rassasier des carouges que mangeaient les pourceaux, mais personne ne lui en donnait. Étant rentré en lui-même, il se dit: Combien de mercenaires chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai: Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils; traite-moi comme l’un de tes mercenaires. Et il se leva, et alla vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et le baisa. Le fils lui dit: Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Mais le père dit à ses serviteurs: Apportez vite la plus belle robe, et l’en revêtez; mettez-lui un anneau au doigt, et des souliers aux pieds. Amenez le veau gras, et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous; car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrent à se réjouir. Or, le fils aîné était dans les champs. Lorsqu’il revint et approcha de la maison, il entendit la musique et les danses. Il appela un des serviteurs, et lui demanda ce que c’était. Ce serviteur lui dit: Ton frère est de retour, et, parce qu’il l’a retrouvé en bonne santé, ton père a tué le veau gras. Il se mit en colère, et ne voulut pas entrer. Son père sortit, et le pria d’entrer. Mais il répondit à son père: Voici, il y a tant d’années que je te sers, sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour que je me réjouisse avec mes amis. Et quand ton fils est arrivé, celui qui a mangé ton bien avec des prostituées, c’est pour lui que tu as tué le veau gras ! Mon enfant, lui dit le père, tu es toujours avec moi, et tout ce que j’ai est à toi; mais il fallait bien s’égayer et se réjouir, parce que ton frère que voici était mort et qu’il est revenu à la vie, parce qu’il était perdu et qu’il est retrouvé.’’”


Aux yeux de Dieu, notre plus grand mal en tant qu’êtres humains est d’essayer d’établir notre propre justice 


Il y a deux fils différents dans le passage des Écritures d’aujourd’hui, qui est en Luc 15:11-32. Le deuxième fils a demandé à son père de lui donner sa part d’héritage à l’avance, et le père a partagé sa richesse et l’a donnée à son fils. Le deuxième fils est alors parti dans le monde, a dépensé toutes ses possessions, s’est repenti, et est rentré à la maison de son père.
Revenons à ce que la Bible dit au sujet du retour du fils prodigue: “Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai: Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils; traite-moi comme l’un de tes mercenaires. Et il se leva, et alla vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et le baisa. Le fils lui dit: Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Mais le père dit à ses serviteurs: Apportez vite la plus belle robe, et l’en revêtez; mettez-lui un anneau au doigt, et des souliers aux pieds. Amenez le veau gras, et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous; car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrent à se réjouir.” C’est la Parole de Dieu le Père pour aujourd’hui.
Quand le deuxième fils est revenu à la maison après être allé dans le monde et avoir dépensé toutes ses possessions en menant une vie de gaspillage, son père l’a accueilli de tout cœur. Le père n’a pas seulement accepté que son fils revienne, mais il a aussi apporté la plus belle robe pour lui, a mis un anneau à sa main et des sandales à ses pieds, a tué un veau, et a fait une grande fête.
Comment le premier fils a-t-il réagi à cela, lui qui n’était pas parti dans le monde mais était resté avec son père? Il est écrit aux versets 25-28: “Or, le fils aîné était dans les champs. Lorsqu’il revint et approcha de la maison, il entendit la musique et les danses. Il appela un des serviteurs, et lui demanda ce que c’était. Ce serviteur lui dit: Ton frère est de retour, et, parce qu’il l’a retrouvé en bonne santé, ton père a tué le veau gras. Il se mit en colère, et ne voulut pas entrer. ” Comme le dit le passage ici, le fils aîné n’a pas apprécié que son père fasse une fête pour célébrer le retour de son frère. Au contraire, il est écrit qu’il se mit très en colère.
Que signifie le passage des Écritures d’aujourd’hui? Parmi les deux fils, c’est le plus jeune fils qui était vraiment en union avec le cœur du père. C’est pour nous enseigner cette vérité que le Seigneur nous a parlé avec une telle parabole.
Quel est réellement notre plus grand problème? Aux yeux de Dieu, quel est le plus grand problème de l’humanité? C’est que les gens ont leur propre justice. Pour ceux qui sont nés de nouveau en croyant en Jésus comme pour ceux qui ne l’ont pas fait, leur plus grand problème est la notion que la propre justice de quelqu’un soit plus exaltée que la justice de Dieu. Quand nous cherchons à suivre le Seigneur, vous et moi devons savoir que nous devons mettre de côté cette justice selon nous-mêmes. C’est parce que nous pouvons suivre la justice du Dieu Tout- Puissant notre Père seulement si notre propre justice est complètement enlevée.
Quel genre de gens sont ceux qui ont reçu le salut de la rémission des péchés de Dieu, et ceux qui ont reçu le don béni du salut? Ce sont ceux qui n’ont pas de justice propre à eux-mêmes. Le fait que quelqu’un n’ait pas sa propre justice signifie qu’il est dénué de sa propre droiture. Ceux qui n’ont pas leurs propres vertus, bonté, volonté, détermination, mérite, ou faculté sont ceux qui ont été sauvés par Dieu. Par contre, ceux qui pensent qu’ils sont intelligents, ont des mérites, sont bons, vertueux, et pas tellement pécheurs ne peuvent pas recevoir le salut de Dieu. Loin d’être sauvés par Dieu, ils veulent en réalité Le défier. “Dieu, mesurons et voyons qui est plus grand et qui est meilleur. Voyons si Tu as réellement plus de mérites, es plus sage, et meilleur que moi.” Ainsi, ceux qui se vantent de leur propre justice veulent se comparer à Dieu et Le défier.


Comme le fils prodigue ici, ceux qui ont perdu toute leur droiture ont revêtu la grâce du salut donnée par Dieu


Le fils prodige dans le passage des Écritures d’aujourd’hui a tout perdu. Il est parti dans le monde et a gaspillé tout l’héritage qu’il avait reçu de son père, et bien qu’il ait essayé de survivre de lui-même par la suite, il ne pouvait même pas le faire. Il a trouvé un travail comme serviteur pour nourrir les porcs de quelqu’un et a essayé de survivre avec la pâtée que mangeaient les porcs, mais il ne pouvait même pas faire ce travail et a été renvoyé finalement. En Luc chapitre 15, Dieu dit que Ses bénédictions sont reçues précisément par les gens qui ne peuvent pas vivre sans Dieu, qui sont vides de toute justice spirituelle qui leur soit propre devant Dieu, et qui sont des pécheurs entiers. En d’autres termes, aux yeux de Dieu, ce sont ceux qui n’ont rien par eux-mêmes qui unissent leur cœur à Dieu, revêtent Son salut et Son amour, font Son œuvre, et sont approuvés par Dieu comme des gens droits et bénis pour recevoir Ses bénédictions.
Quelle est la raison réelle pour laquelle tant de gens dans ce monde s’opposent toujours à Dieu, incapables de croire en Jésus Christ comme leur Sauveur qui a expié tous leurs péchés? C’est parce qu’ils sont trop remplis de leurs propres mérites, de leur justice, et de leur vertu. Pour ceux dont les propres vertus et justice ont été brisées et perdues, ils n’ont d’autre choix que croire en Jésus Christ le Sauveur.
Jésus Christ, Dieu Lui-même, est venu sur la terre incarné dans la chair d’un homme comme le Sauveur des pécheurs, et Il a porté tous nos péchés en étant baptisé à l’âge de 30 ans. Il a porté tous ces péchés du monde à la Croix, a été crucifié à mort, et a ainsi porté la condamnation que nous aurions dû porter. Jésus Christ est ensuite ressuscité des morts au troisième jour, devenant ainsi le Seigneur du salut. Il est si clair que c’est l’œuvre de salut de Dieu. Il n’y a pas de raison pour laquelle nous ne pourrions pas croire. Il n’y a pas besoin de décliner, d’hésiter, ou d’attendre. Comme une gentille fille qui accepte le cadeau d’anniversaire de son père avec joie, tout ce que nous devons faire c’est accepter ce salut que Jésus Christ a accompli pour nous en expiant tous nos péchés et nous en délivrant.
Pourquoi devons-nous faire cela? C’est parce que nous humains n’avons pas de justice, ni de mérite, ni de vertu, ni aucune bonté. Plutôt au contraire; tout ce que nous avons c’est inadéquat et péché. C’est pour cela que nous devons croire au salut accompli à travers le baptême du Seigneur et de Son sang à la Croix. C’est seulement par ce processus que vous et moi pouvons être vraiment sauvés.
En venant sur la terre et en étant baptisé par Jean Baptiste, Jésus a porté tous nos péchés. A travers ce baptême reçu au Jourdain, notre Seigneur, le Dieu du salut, a pris sur Lui tous nos péchés – tous les péchés que nous avons jamais commis et que nous commettrons depuis notre naissance jusqu’à notre mort; du berceau au tombeau. De cette façon, le Seigneur a porté nos péchés à travers Son baptême. Il a porté ces péchés à la Croix et est mort à votre place et la mienne. Croire cela, c’est le vrai salut et la vraie foi.
Comment Jésus a-t-Il expié tous vos péchés et les miens, et tous les péchés du monde et leur condamnation? Comment nous a-t-Il sauvés du péché? En étant baptisé par Jean Baptiste, le représentant de l’humanité, Jésus a accepté tous nos péchés, et en allant à la Croix pour y mourir, Il a été condamné à notre place. De plus, pour nous ramener vous et moi à la vie à la perfection, Il est ressuscité d’entre les morts, accomplissant ainsi notre salut. Il est devenu le Dieu du salut pour tous ceux qui sont vides de leur propre justice et de leurs propres mérites; pour ceux d’entre nous qui croyons en Jésus comme notre Dieu et notre Sauveur.
Effectivement, Jésus Christ a sauvé des gens qui n’ont ni leur propre justice ni leur propre vertu, qui savent qu’ils sont insuffisants, et qui réalisent qu’ils sont pécheurs et donc destinés à l’enfer. C’est pour sauver précisément ces gens là que le Seigneur est venu sur la terre. Dieu n’est pas venu sur la terre pour sauver ceux dont la vie est vertueuse, droite, et juste, et qui travaillent et essaient dur de consacrer leur vie aux autres. Ce n’est pas pour bénir ces gens là que Jésus est venu. Au contraire, Jésus Christ est venu sur la terre pour sauver du péché ceux qui se voient eux-mêmes comme des êtres insuffisants, faibles, et pécheurs, pour bénir ces gens là, et pour expier leurs péchés. Selon cette volonté de Dieu, Jésus nous a sauvés vous et moi parfaitement et a fait de nous le peuple chéri de Dieu. 
En étant baptisé, le Seigneur a pris tous nos péchés, et quand Il a été crucifié par Ses mains et Ses pieds, Il a versé tout Son sang et est mort à notre place. Le Dieu Tout-Puissant Lui-même est venu sur la terre incarné dans la chair, et Il a été baptisé par Jean Baptiste afin d’expier tous vos péchés et les miens. Il a enlevé tous ces péchés par ce baptême. C’est ainsi que le Seigneur nous a sauvés vous et moi.
Ceux qui sont vides de leur propre justice acceptent ce Jésus comme leur Sauveur. En d’autres termes, ce sont les gens qui manquent de leur propre vertu qui acceptent Jésus comme leur Dieu et Sauveur. Cependant, qu’en est-il de ceux qui se considèrent eux-mêmes comme des gens bons, vertueux, et justes? Ils ont du mal à accepter le salut de Jésus. Ils sont non seulement incapables de l’accepter, mais ils s’y opposent en réalité. Ils pensent en eux-mêmes: “Je préfère croire en moi d’abord plutôt qu’en Jésus. Je préfère croire en mon propre cœur qu’en Jésus. Je préfère croire en mes propres œuvres, mes propres pensées, et mes propres actes justes. Je préfère croire en moi-même.” Ces gens finissent après tout par rejeter Jésus à cause de leurs pensées erronées.


Vous considérez-vous comme ayant du mérite?


Nous n’avons absolument pas de mérite spirituel du tout. Mais par hasard, pensons-nous que nous sommes nous-mêmes bons et vertueux, que nous sommes qualifiés pour être sauvés, et que nous méritons d’être bénis par Dieu? Mais ces pensées ne sont que notre illusion humaine. Quand nous regardons à nous-mêmes dans le reflet de la Parole de Dieu, notre portrait est complètement opposé à notre propre perception de nous-mêmes.
Parmi les deux fils mentionnés dans le passage des Écritures d’aujourd’hui, le premier semblait être un bon fils: il s’occupait de la maison, aidait son père, et ne faisait rien de mal. Mais qu’en est-il du deuxième fils? Il a demandé sa part d’héritage, est sorti dans le monde, et a gaspillé toutes ses possessions. Incapable de trouver un bon travail, il a fini par un travail souillé qui consistait à nourrir des porcs et mangeait même la pâtée de ces porcs. Il n’y avait rien d’autre à manger pour lui à cause d’une grave famine. Le pire, c’est qu’il a même été renvoyé de ce travail. Le propriétaire l’a renvoyé, disant: “Comment peux-tu manger la pâtée des porcs? Il vaut mieux que tu ne sois même pas là.” Qu’a fait le fils à la fin? Il ne pouvait pas vivre dans ce pays étranger, et donc il est rentré chez son père; vers Dieu. Il s’est repenti du fond de son cœur, en disant: “Mon père a tant de serviteurs et d’ouvriers, et tous ces serviteurs ont largement de quoi manger. Et moi je suis là, mourant de faim après avoir quitté mon père. Je devrais retourner vers lui et lui dire: Père, j’ai trop honte pour être appelé ton fils. Fais de moi l’un de tes serviteurs.” S’étant ainsi repenti de sa faute, il est retourné vers le père. Il a changé son cœur.
Quand le fils prodigue était en chemin pour rentrer chez lui, comment a réagi le père? Il a regardé dehors depuis sa chambre et a vu son fils au loin. Débordé de joie, le père a sursauté et a couru vers l’entrée de la ville sans même mettre ses chaussures, criant: “Mon fils!” Trop honteux de lui-même, le fils ne pouvait même pas regarder son père, mais le père l’a pris dans ses bras, lui a fait des baisers sur son visage sale parce qu’il avait mangé de la pâtée pour porcs, a tapé dans son dos, et l’a accueilli avec joie, lui disant: “Mon fils, je suis si heureux que tu sois revenu.”
Le père a ensuite enlevé les chiffons sales sur son fils et a dit à ses serviteurs: “Jetez tous ces chiffons. Amenez la plus belle robe de la maison et mettez-la sur lui. Mettez les meilleures sandales à ses pieds aussi. Mettez un anneau à son doigt. Ce fils est effectivement mon fils. Mettez-lui un anneau comme signe qu’il est mon fils. Tuez un veau. Faites de la musique. Rassemblez tout le monde dans la ville et faisons une grande fête.”
Qu’est-ce que cela signifie, mes chers croyants? Cela signifie que les souffrances que nous supportons dans nos vies – c’est-à-dire la naissance, la vieillesse, la maladie, et la mort – sont toutes permises par Dieu pour que nous revenions à Lui. C’est par l’œuvre de Dieu que les gens tombent malades et vivent dans la souffrance sur la terre, incapables d’accomplir aucun de leurs désirs dans leurs circonstances qui s’opposent à eux et leurs plans qui restent inachevés. En d’autres termes, l’ouvre de Dieu a pour but de faire que chacun de nous revienne à Lui. Regardez le passage des Écritures d’aujourd’hui ici. Le pays où le fils prodigue résidait a été touché par une famine, et par conséquent il a été forcé de survivre avec la pâtée et a été même chassé de son emploi. Pourquoi supposez-vous que tout cela soit arrivé? C’était à cause de la volonté de Dieu qui cherchait à le faire revenir vers la maison de son père, plus près de Dieu.
Si le fils prodigue avait trouvé un bon travail et avait prospéré dans le monde, il ne serait jamais revenu vers son père. C’est pour cela que Dieu a amené une famine dans ce pays quand il a trouvé un travail qui consistait à nourrir les porcs. Dieu l’a fait renvoyer par le propriétaire. En faisant cela, Dieu a ramené le fils prodigue à Sa place. Qu’est-ce que tout cela signifie, mes chers croyants? Cela signifie que c’est la volonté de Dieu que nous prenions Sa meilleure robe, des sandales, et un anneau, qu’il y ait une fête, que nous mangions de la nourriture abondante dans Son Royaume, que nous vivions là et jouissions de la gloire, et que nous soyons honorés comme cela.
Effectivement, toutes nos souffrances et faiblesses sont permises par Dieu. C’est pour cela que le vrai salut se reçoit du Seigneur par ceux qui croient que Jésus est leur Sauveur. Ils croient que le Seigneur a pris tous leurs péchés en étant baptisé, mourant à la Croix, et les a ainsi sauvés, et qu’Il les a sauvés parfaitement par l’eau et le sang. Rappelez-vous toujours cela, que Jésus nous a sauvés vous et moi de cette façon.
Mes chers croyants, comment avons-nous reçu le salut de nos péchés? Nous avons reçu le salut par notre foi, en croyant que Jésus est venu sur la terre, a été baptisé, est mort à la Croix, et est ressuscité des morts après trois jours. Comment avons-nous pu devenir justes en croyant en Jésus? Comment avons nous pu, nous qui étions tous pécheurs, devenir des gens justes? Comment avons-nous pu devenir sans péché? C’est parce que tout notre péché a été transféré sur Jésus quand Il a été baptisé par Jean Baptiste. Notre Seigneur a effectivement porté tous vos péchés et les miens. C’est pour cela que nous sommes devenus des gens complètement sans péché et justes. 
 


Quel genre de gens peuvent être sauvés en croyant en la justice de Dieu?


Quel genre de gens Dieu a-t-Il acceptés comme Ses enfants? Ceux qui reconnaissent leur être pécheur devant Dieu et qui désirent croire en Sa justice; ceux qui croient en Jésus comme leur Sauveur et croient aussi en Son baptême et en Son sang à la Croix; ceux qui croient que Jésus a porté tous leurs péchés en étant baptisé; et ceux qui croient que Jésus a porté notre condamnation à la Croix à notre place – ce sont les gens que Dieu approuve vraiment comme Son propre peuple. Tout comme la Parole de Dieu dit: “À tous ceux qui L’ont reçu, à ceux qui croient en Son nom, Il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu”, Dieu a effectivement donné tous Ses droits à ceux qui ont la vraie foi.
Ce n’est pas parce que nous aurions mené une vie vertueuse ou juste que vous et moi avons été sauvés. C’est en acceptant le salut de Jésus Christ dans nos cœurs, et en croyant en ce salut, que nous avons pu atteindre le vrai salut. En d’autres termes, c’est vraiment ceux qui sont insuffisants dans ce monde tout comme le fils prodigue ici qui peuvent recevoir le salut béni de Dieu. Quel genre de personne êtes-vous alors? Êtes-vous comme le premier fils ou le deuxième fils? Si vous pensez que vous êtes davantage comme le deuxième fils, alors vous devez revenir à Dieu. Vous devez réaliser qui vous êtes réellement, et vous devez admettre que vous êtes complètement dénué de toute vertu, justice, ou bonté. Vous devez ensuite croire que Jésus Christ a pris sur Lui tous vos péchés en étant baptisé. Finalement, vous devez aussi croire que Jésus a porté la condamnation de tous vos péchés à la Croix à votre place. C’est seulement si vous croyez comme cela que vous pouvez recevoir le vrai salut de Jésus.
Quel est alors le plus grand problème de ceux qui ont maintenant reçu la rémission des péchés en croyant en Jésus? C’est que même s’ils ont été sauvés en croyant en la justice du Seigneur et en Son salut, ils ont toujours trop de vertus par eux-mêmes qui excèdent Jésus. C’est en croyant en Jésus Christ et en Son eau et Son sang que nous avons reçu la rémission des péchés. C’est par la puissance du Seigneur, non par notre propre pouvoir, que nous avons reçu cette bénédiction. Quel est alors le plus grand problème pour nous qui avons reçu la rémission des péchés de la sorte? Rappelez-vous ceci clairement: ce n’est autre que notre propre justice. Quand vous pensez que vous avez une quelconque sorte de justice par vous-même, de la bonté, des vertus et ainsi de suite, c’est alors que vous êtes confronté à votre plus grand problème. C’est aussi un énorme problème devant Dieu.
Ceux qui pensent qu’ils sont plutôt vertueux et justes sont prompts à juger les autres. Ils jugent les gens par eux-mêmes, pensant: “Cet homme est comme ceci et cela, cet homme et ceci et cela.” Ceux qui ont leur propre justice imposent leurs propres standards pour tout, en pensant: “Pourquoi cette Église est-elle comme cela? Pourquoi le culte se fait-il au sol? Je voudrais qu’ils fassent quelque chose de différent au moment du culte.” En d’autres termes, ils pensent à toute chose selon leurs propres standards et veulent que tout se fasse à leur manière.
Qu’arrivera-t-il à ces gens à la fin? Comme ils sont pleins de leur propre justice, loin d’exalter Jésus, ils finiront par s’exalter eux-mêmes au-dessus de Jésus, disant: “J’ai fait ceci et cela, j’ai été si bon, et j’ai été si juste.” Puisqu’ils insistent sur leurs propres accomplissements, il leur est impossible de glorifier le Seigneur. Puisqu’ils sont trop remplis de leurs propres vertus et de leur propre droiture, à la fin ils quittent l’Église que Jésus Christ a fondée. Pourquoi cela arrive-t-il? C’est parce qu’ils pensent qu’ils sont plus justes, et c’est pour cela qu’ils quittent l’Église, disant: “Si cela dépendait de moi, je ne ferais pas cela. Je n’aurais jamais fait une chose pareille. Je ferais plutôt autre chose. En fait, je vais juste suivre ma propre voie.” En d’autres termes, c’est parce qu’ils ont trop de leur propre justice qu’ils finissent tragiquement par quitter l’Église de Dieu.
Alors que nous menons nos vies de foi, de qui avons-nous le plus peur? Ce sont ceux qui voient tout à travers une loupe légaliste. Laissez-moi vous donner un exemple. En marchant dans la rue, une personne sauvée a vu une canette vide par terre. S’il est fan de foot, cela peut être une balle de foot pour lui. Les fans de foot pensent parfois que même des pierres peuvent être une balle. Donc cette personne dribble avec la canette vide comme si c’était une balle de foot et l’envoie vers un but quelconque. Évidemment, il y a peu de chances pour lui de marquer correctement. Donc quand la canette qu’il a lancée tombe sur la fenêtre de quelqu’un et la casse, il ramasse son sac et commence à courir. Le propriétaire de la maison est alors sorti et a crié: “Qui a fait cela?” Mais d’autres petits enfants se sont vus blâmés à cause de cela.
Si quelques frères récemment sauvés voyaient cette scène, que penseraient-ils? Ils jugeraient cette personne, pensant: “Cet homme est supposé être un homme sauvé, et il a cassé une vitre puis s’est enfui en courant. Comment peut-il faire cela alors qu’il a été sauvé et qu’il n’a pas de péché?” Quand ils voient quelqu’un qui a reçu la rémission des péchés mal faire, ils pensent: “Comment une personne rachetée peut-elle être si négligente? Je ne me comporte pas comme cela, et donc comment quelqu’un qui a été sauvé depuis longtemps peut-il se comporter de cette façon?”
Qu’est-ce que cela signifie? Cela signifie que nous avons commencé à nous vanter de nos propres vertus. C’est pour cela que nous avons peur de ceux qui ont reçu la rémission des péchés juste récemment. C’est parce que nous devons faire attention à la façon dont nous agissons devant eux. Puisque nous devons toujours montrer notre meilleur comportement, vous pouvez imaginer combien cela peut être difficile.
Nous n’avons pas peur de ceux qui ont reçu la rémission des péchés il y a longtemps. Tout au contraire, nous sommes intimidés quand nous sommes devant ceux qui ont reçu la rémission des péchés seulement récemment. Ce n’est pas parce qu’ils sont forts et imposants physiquement que nous nous sentons intimidés, mais c’est parce que nous pensons en nous-mêmes: “Je suis certain qu’ils ont leur propre standard. Si je fais mal, ils penseront que je suis une mauvaise personne.”
Une fois qu’assez de temps est passé après avoir reçu la rémission des péchés, beaucoup de nos faiblesses et insuffisances sont exposées dans notre vie de foi, et donc cela vous amène à moins juger. Vous ne jugez plus vos frères et sœurs pour leurs erreurs, reconnaissant: “Moi aussi, j’ai fait des erreurs comme eux.” En d’autres termes, vous ne jugez pas les autres pour leur limite selon vos propres pensées. Mais qu’en est-il de ces frères et sœurs qui viennent de recevoir récemment la rémission des péchés? Ils sont prompts à juger les autres. Que signifie juger ici? Cela signifie se vanter de sa propre vertu. Bien sûr, les propres vertus de quelqu’un ne sont même pas comparables aux vertus de Jésus, mais certaines personnes pensent qu’elles sont plus vertueuses que ceux qui ont été sauvés avant elles. Puisqu’elles pensent qu’elles sont plus vertueuses, elles jugent les autres selon leurs propres vertus, et puisqu’elles jugent de cette façon, elles ne montrent pas de respect pour les autres.
Mes chers croyants, quand nous avons reçu la rémission des péchés, nous l’avons fait en reconnaissant notre vraie nature et en confessant: “Seigneur, je suis un tel pécheur indigne.” Mais quelle est la réalité? Connaissions-nous réellement tout de notre propre nature pécheresse quand nous avons reçu la rémission des péchés? Non, ce n’est pas le cas. Quand nous avons reçu la rémission des péchés, notre conscience de nous-mêmes était limitée à nos propres expériences et nous avons juste reconnu littéralement ce que la Parole disait au sujet de nos péchés. Donc, même après avoir reçu la rémission des péchés, nous devons réaliser que nous sommes encore plus indignes que lorsque nous venions de croire en Jésus et avons découvert qui nous étions. C’est alors seulement que nous pouvons réaliser que nous sommes effectivement dénués de toute justice propre à nous-mêmes. C’est alors que nous pouvons réellement nous glorifier seulement en Jésus, en Son baptême, et en Son sang à la Croix. Nous nous vantons de cet évangile seulement à chaque fois que nous ouvrons la bouche, et nous devenons des gens de foi qui prêchent cet évangile qui est digne qu’on le vante. C’est alors que nous pouvons être toujours heureux et nous réjouir dans nos vies en dépit de nos insuffisances et faiblesses.
Cela signifie que l’on peut se réjouir avec cet évangile et s’en vanter seulement quand on réalise que l’on est dénué de toute justice propre à soi. Mais qu’en est-il des gens avec leur propre justice qui ont trop de vertus par eux-mêmes? Ils ne s’intéressent pas du tout à la façon dont l’évangile est diffusé. Au contraire, ils essaient juste de maintenir leur propre vertu, craignant que leur propre justice et bonté ne s’écroule.
Mes chers croyants, nous devrions être toujours reconnaissants à Dieu dans nos vies. Même si nous sommes si insuffisants, le Seigneur a sauvé des gens comme nous en venant sur cette terre, en étant baptisé, et en versant Son sang à mort à la Croix. Puisque le Seigneur a sauvé des pécheurs comme vous et moi, c’est quelque chose pour quoi nous devrions tous être reconnaissants. Ce ne sont pas les vertueux mais les indignes que le Seigneur a sauvés, et c’est pour cela que nous sommes encore plus reconnaissants. Cette gratitude devrait toujours être maintenue dans nos vies.
Quand nous lisons Romains chapitre 10, nous voyons l’apôtre Paul dire aux gens d’Israël: “ne connaissant pas la justice de Dieu, et cherchant à établir leur propre justice, ils ne se sont pas soumis à la justice de Dieu” (Romains 10:3). À travers ce passage, Dieu a reproché aux Israélites d’essayer d’établir leur propre justice. Effectivement, Dieu veut que nous exposions plutôt Sa justice. Il veut briser la justice des hommes. Dieu désire que Sa justice soit diffusée plutôt que notre propre justice humaine.


La justice de Dieu n’est autre que l’évangile de l’eau et de l’Esprit


Quelle est l’essence de la justice de Dieu? C’est l’eau et le sang; c’est l’évangile de l’eau et de l’Esprit. Ce qui nous a sauvés vous et moi et toute personne dans ce monde du péché c’est le salut par l’eau et le sang du Seigneur. C’est la justice de Dieu. Qu’est-ce que ce Dieu attend de cette terre, pour le restant de votre vie et la mienne? Il veut que nous proclamions Sa justice!
Notre Seigneur nous a sauvés vous et moi par Son eau et Son sang. Ce Seigneur veut que nous devenions sans péché, entrions au Ciel, devenions le peuple de Dieu, et soyons capables de faire Son œuvre juste. Le Seigneur veut que nous diffusions Sa justice. Il veut que nous nous vantions de Sa justice. Ce que Dieu attend de vous et moi, en bref, c’est que nous exaltions Sa justice, la vantions, et que nous diffusions et servions cette justice.
Nous devrions tous réaliser clairement que Dieu veut briser la justice des hommes, exalter Sa justice, et diffuser cette justice. Nous devons le croire. Nous humains n’avons rien d’autre à dire que ceci: “Jésus m’a rendu sans péché par Son eau et Son sang. Il a fait de moi une personne sans péché. Je n’ai pas de péché. Le Seigneur m’a sauvé par Son eau et Son sang. Je suis devenu sans péché en croyant en cette eau et en ce sang.” Nous n’avons d’autre choix que remercier Dieu pour cela et Lui donner toute la gloire. C’est la seule chose que nous devons faire. Cela signifie qu’il n’y a rien dans ce monde qui soit digne d’être exalté en dehors de la justice de Dieu.
Le fils prodigue dans le passage des Écritures d’aujourd’hui est retourné chez son père après avoir gaspillé toutes ses possessions. Il a dit à son père: “Je ne suis pas digne d’être appelé ton fils. Fais de moi l’un de tes serviteurs. Prends-moi comme serviteur.” Étant donné le contexte du passage des Écritures d’aujourd’hui, nous pouvons conclure que ce fils prodigue est clairement devenu l’un des ouvriers fidèles de son père quand il est rentré à la maison. Je n’ai aucun doute que ce fils prodigue ait été diligent dans le travail de son père comme si c’était son propre travail, plutôt que de vivre sur les biens de son père et dire avec arrogance “Je suis le fils du propriétaire.”
Mais comment le premier fils a-t-il réagi? Il s’est mis en colère. Son cœur était plein de mécontentement, pensant en lui-même “Même si j’ai servi mon père toutes ces années, et n’ai jamais désobéi, il ne m’a pas une seule fois donné un jeune veau pour me réjouir. Comment peut-il donc faire une telle fête pour mon frère, qui s’est enfui de la maison, juste parce qu’il est rentré?” Il avait tant de ressentiment que son visage est devenu rouge de colère et qu’il a regardé son frère d’un mauvais œil. Le père dit alors au premier fils qui était en colère: “Pourquoi as-tu tant de ressentiment alors que tout ce que j’ai est à toi? Ne convient-il pas que tu te réjouisses et sois heureux, puisque ton frère était mort, est revenu à la vie, et qui était perdu, est maintenant retrouvé?”
Qu’est-ce que cela signifie? Le fils aîné ici avait travaillé dans la maison de son père toute sa vie comme un serviteur. Le fait qu’il ait pensé à toutes les choses qu’il avait faites pour son père signifie qu’il avait trop de sa propre justice. En d’autres termes, le premier fils était plein de ses propres vertus et de sa droiture. C’est pour cela que lorsque son frère s’est repenti de tout cœur et est rentré chez lui prêt à mener une nouvelle vie, au lieu de se réjouir de cela, le frère aîné s’est vraiment mis en colère.


Le premier fils était un homme ayant sa propre justice 


Comment le père a-t-il dû se sentir quand le premier fils s’est mis en colère et a essayé d’exprimer sa frustration par rapport à son jeune frère? Son esprit était-il en paix? Le père était-il heureux? Si le père se réjouit, le fils devrait se réjouir avec lui. Le second fils n’était-il pas perdu puis maintenant retrouvé, mort et maintenant vivant? Le premier fils aurait dû être vraiment réjoui du retour de son frère indépendamment de son passé, puisqu’il était mort mais était maintenant vivant. Mais le frère aîné n’était pas heureux parce qu’il avait trop de sa propre justice.
Mes chers croyants, nous sommes tous très heureux maintenant que nous avons reçu la rémission des péchés et avons été sauvés. Mais maintenant que vous et moi sommes sauvés, quel genre de gens devrions-nous devenir? Si nous avions trop de vertus par nous-mêmes comme le premier fils ici, nous aurions fui de la maison de Dieu. Cette fois, ce ne serait pas le deuxième fils qui serait parti mais le premier. Quelle en est la raison? C’est parce que le premier fils aurait pensé que le père n’était pas juste. Ce que Dieu attend de vous et moi c’est que nous tous, gens sauvés, perdions toutes nos vertus, bonté, et justice. Il veut que nous confessions: “Je suis complètement dénué de tout mérite ou justice. Mais s’il y a une chose pour laquelle je suis reconnaissant, une chose que je peux exalter, c’est que le Seigneur a complètement expié tous mes péchés par Son eau et Son sang.” C’est la confession que le Seigneur veut entendre de notre part. Saisissez-vous cela?
Ce salut par lequel notre Seigneur a expié tous nos péchés est le trésor le plus précieux. C’est ce qui est le plus digne de notre fierté. Le Seigneur veut que nous devenions des gens avec une telle foi. Il veut que nous devenions des gens qui exaltons l’évangile de Jésus Christ, servons l’évangile du Seigneur, louons et diffusons cet évangile du Seigneur, croyons seulement en la justice de Dieu en réalisant que nous sommes dénués de toute justice, et suivons et servons cette justice de Dieu seule.
Effectivement, notre Dieu prend plaisir en ceux qui exaltent seulement Sa justice, y croient, la louent, et en sont fiers. Ces gens sont ceux qui ont vraiment uni leur cœur à Dieu. Je ne dis pas que vous faites quelque chose de mal. Plutôt, je vous explique quel genre de gens nous devons devenir devant Dieu. Nous nous écartons quand nous nous exaltons nous-mêmes comme le premier fils du passage des Écritures d’aujourd’hui. Même si le premier fils a vécu avec son père pendant longtemps, son cœur n’était pas vraiment uni à celui de son père.
Dans ma vie de foi, si j’avais pensé que j’étais un homme complètement parfait par moi-même comme le premier fils le pensait de lui-même, alors je n’aurais jamais toléré quelqu’un qui soit pire que moi. Effectivement, tout le monde a une haute opinion de lui-même, pensant: “Je suis juste, je suis bon, et je suis vertueux. Je suis vraiment un homme de justice.” Mais si vous laissez ces pensées monter en vous-même, vous finirez par mépriser tous ceux qui semblent insuffisants et pas aussi justes ou vertueux que vous. Vous les ignorerez et les regarderez de haut comme s’ils n’étaient même pas humains.
Mais qu’arrive-t-il quand vous reconnaissez clairement devant Dieu que vous êtes insuffisant et faible? Indépendamment de vos mérites ou démérites, vous chérirez tout le monde tant qu’il a accepté l’évangile pour devenir sans péché. Aussi longtemps que vos frères et sœurs ont reçu la rémission des péchés et vivent pour le Seigneur, vous penserez que ces frères et sœurs sont même plus précieux que vous-même. Donc vous les respecterez encore plus que vous-même. Ainsi, ceux qui ont rejeté leur vertu devant Dieu sont tous poussés à reconnaître de tout cœur combien les autres saints sont précieux.
Mais qu’en est-il de ceux qui pensent qu’ils sont décents et vertueux devant Dieu? Si vous ne connaissez pas vos limites et pensez seulement à vos propres vertus, vous finirez par mépriser complètement tout le monde. Mes chers croyants, Dieu veut que vous n’exaltiez que Lui. Jésus Christ veut que nous vantions cet évangile qui a expié les péchés de toute personne dans ce monde. Cet évangile est plus précieux pour nous que quoi que ce soit d’autre. Il n’y a rien dans le cœur des rachetés qui soit plus précieux que cela. Il a beaucoup plus de valeur que la perle et le diamant les plus précieux.
L’évangile ne parle-t-il pas de la façon dont le Seigneur nous a rendus sans péché vous et moi? N’est-ce pas ce en quoi consiste l’évangile? Qu’y a-t-il de plus précieux que cela? Le cantique célèbre “Rocher des âges, brisé pour moi” dit dans le troisième couplet:
“Je n’apporte rien dans ma main,
Je ne m’attache qu’à la Croix;
Nu, je viens à Toi pour me vêtir;
Désespéré je regarde à Ta grâce;
Souillé, je cours à la source;
Lave-moi, Sauveur, ou je meurs.”
Ainsi, même ceux qui sont dénués de toute justice peuvent maintenant y arriver grâce à Dieu. Si vous et moi avons de la justice, c’est seulement parce que le Seigneur a effacé tous nos péchés par Son eau et Son sang, nous a rendus sans péché, et nous a tous sauvés. La seule justice que nous avons c’est cette justice du Seigneur. S’il y a de la justice, et s’il y a quelque chose que nous avons bien fait, c’est seulement d’avoir accepté cet évangile du Seigneur dans nos cœurs. Si quelqu’un nous demande de montrer notre mérite, la seule chose que nous pouvons dire c’est ceci: “Le Seigneur m’a sauvé. Il a fait de moi une personne sans péché. Je n’ai pas de péché. Le Seigneur m’a sauvé par Son eau et Son sang.”
Vos bras forts, vos longues jambes, votre beau visage, votre tête intelligente, vos vertus, votre bonté, et votre obéissance à la Parole de Dieu – toutes ces choses ne sont pas dignes de s’en vanter. Effectivement, nous sommes complètement dénués de quoi que ce soit dont nous puissions être fiers. Mes chers croyants, la vie n’est rien. La beauté physique ne signifie rien non plus. C’est seulement quand vous êtes jeune que vous avez une peau douce; voyez ce qui arrive quand vous vieillissez. Elle deviendra ridée. Votre peau deviendra si sèche que vous devrez tout le temps mettre des hydratants. En d’autres termes, la beauté physique des êtres humains disparaîtra avec l’âge. Les mérites des êtres humains ne sont rien, sont rendus insignifiants par le temps qui passe, et leur vertu est aussi complètement insignifiante. Même si vous avez vécu vertueusement toute votre vie jusqu’à ce jour, si vous manquez de le faire même un peu à l’avenir, toutes vos réalisations seront obsolètes.
Mes chers croyants, nous n’avons rien que ce salut du Seigneur. Certains d’entre vous peuvent penser maintenant: “Aïe, à chaque fois que Pasteur Jong ouvre la bouche, il parle toujours de l’eau et du sang. Cela fait déjà combien d’années? Je l’ai entendu parler de la même chose pendant plus de dix ans maintenant. Et il en parle toujours encore. Est-ce qu’il ne se fatigue jamais?” Mais je ne suis pas du tout fatigué de prêcher l’évangile de l’eau et de l’Esprit. Loin de là, je continuerai à prêcher l’évangile jusqu’au jour de ma mort. C’est parce que je n’ai rien d’autre à vanter si ce n’est l’eau et le sang du Seigneur.
En fait, de quoi d’autre pouvons-nous nous vanter? Devrais-je me tenir ici et vous dire ce que j’ai fait la semaine dernière, me vantant d’avoir visité des orphelinats et des résidences de seniors et d’avoir donné 50 cartons de nouilles instantanées? Non, ce n’est pas ce que nous devons prêcher. Vraiment, nous n’avons rien de quoi nous vanter. Étant donné que je n’ai rien de quoi me vanter, de quoi devrais-je alors me vanter quand je viens dans l’Église de Dieu? De quoi devrais-je me vanter devant les gens? Je n’ai rien de quoi me vanter si ce n’est de dire: “Jésus nous a rendus sans péché vous et moi. Donc les croyants comme vous et moi n’ont pas de péché. Nous sommes complètement sans péché, blancs comme neige. Nous sommes purs et sans défaut.” C’est parce que ce n’est autre que la rémission des péchés, par l’eau et le sang, qui est notre salut éternel. C’est parce que c’est cela la justice inchangeable de Dieu.
Parmi les deux fils mentionnés dans le passage des Écritures d’aujourd’hui, nous devons accorder une attention particulière au deuxième fils qui était parti dans le monde mais est revenu vers Dieu. Ce fils prodigue a complètement reconnu son manque de vertu, est revenu vers son père, a uni son cœur à son père, et a travaillé diligemment pour lui comme son ouvrier et serviteur. Peu importe ce que son père lui demandait, il était reconnaissant de pouvoir travailler pour lui et d’avoir été accepté de nouveau dans la famille. Il a vécu le reste de sa vie avec un tel cœur reconnaissant.
Mais qu’en est-il du premier fils? Il a pensé que son père avait tort d’accueillir son frère. Il a pensé en lui-même: “Toutes ces années j’ai travaillé si dur pour mon père, et il ne m’a pourtant jamais fait une fête. Comment peut-il alors faire une fête pour mon frère juste parce qu’il est revenu, alors qu’il a quitté la maison de sa propre volonté?” Qu’en est-il de nos propres parents alors? Ils sont plus cléments envers les enfants qui se connaissent eux-mêmes et sont correctement reconnaissants à leurs parents qu’envers les enfants qui sont trop imbus d’eux-mêmes. Si les parents pensent ainsi, comment notre Dieu penserait-Il? Dieu est bien plus enclin envers ceux qui, comme le fils prodigue, ont rejeté leur propre justice.


Notre plus grand problème


Vous et moi avons grandi un petit peu depuis que nous avons reçu la rémission des péchés. Quel est notre plus grand problème alors? C’est le fait que nous ayons encore de la propre justice en nous-mêmes. Le fait de toujours nous attacher à nos propres vertus est notre plus grand problème.
Mes chers croyants, nous servons toujours l’évangile. Servir l’évangile est la seule chose que nous devrions faire. C’est là notre seule fierté. Nous avons bien fait jusqu’à maintenant, et nous devons continuer de le faire dans les années à venir. Nous humains sommes complètement dénués de vertu, tout comme nous n’avons pas de justice du tout. Quand nous nous tenons devant la Vérité de Dieu et nous examinons nous-mêmes, nous voyons que tous n’avons effectivement rien de quoi nous vanter devant Dieu, ni aucune justice. En tant que tels, la seule chose que nous pouvons faire c’est servir l’évangile du Seigneur qui est toujours juste et droit.
Je suis profondément inquiet que vous puissiez toujours vous attacher à votre propre justice et vous inquiéter de la perdre. Même si vous avez reçu la rémission des péchés, à moins de démolir votre propre justice, cela s’opposera à la justice de Dieu et une lutte s’ensuivra. Ce serait heureux si votre propre justice était vaincue dans cette bataille, mais si elle est toujours vivante, tôt ou tard cela causera un énorme problème en chemin. Donc, vous devez faire la confession de foi suivante aussitôt que possible: “Seigneur, je suis effectivement comme le fils prodigue. Je n’ai pas de justice du tout. Je suis juste reconnaissant de ce que Tu aies sauvé un être aussi indigne que moi et aies fait de moi Ton serviteur.”
Satan a attaqué sur nos péchés avant que nous ne soyons nés de nouveau. Mais, maintenant que nous sommes nés de nouveau et n’avons pas de péché dans nos cœurs, notre propre justice est le point secondaire d’attaque de Satan en nous. En d’autres termes, il nous incite à exposer notre propre justice en disant: “J’ai reçu la rémission des péchés, mais je pense toujours que ma propre voie est bonne.” De cette façon, le Diable nous conduit à afficher notre propre justice. Qu’arrivera-t-il si nous cédons à ces tentations de Satan? Nous finirons par insister sur notre propre justice, et une fois que cela arrivera, nous commencerons à mépriser nos prédécesseurs dans la foi qui ont reçu la rémission des péchés avant nous. Nous finirons par les ignorer entièrement, pensant: “Ils ne sont pas meilleurs que moi. Ils sont en fait pires que moi!” Quelle serait le résultat de tout cela? La conséquence naturelle c’est que nous commencerons à avoir de sérieux problèmes dans notre vie de foi.
Ceux qui ont leur propre justice considèrent la démolition de leur propre justice comme leur propre mort. En réalité, quand leur propre justice est démolie, la justice du Seigneur est exaltée et ils réalisent que le Seigneur a davantage raison, Le chérissent encore plus et Le louent. Mais comme ils ne connaissent pas cette vérité, ils pensent que la fin de leur justice c’est leur mort. Effectivement, quand nous les rachetés voyons notre justice brisée, Satan essaie de nous faire ressentir les choses comme la mort. Donc le Diable essaie de nous amener à nous inquiéter de ce qui arrivera lorsque notre justice sera démolie.
Qu’arrivera-t-il réellement si nous sommes trompés par de telles tentations de Satan? Ceux qui tombent dans ce piège vont tomber dans le désespoir à chaque fois que leur propre justice sera brisée, comme si leur vie de foi était terminée. Cependant, mes chers croyants, la vérité est loin de là. Voyez pour vous-même ce qui se passe réellement quand votre justice est démolie. Une fois que votre justice est brisée, vous allez exalter seulement le Seigneur. Vous allez Le chérir encore davantage. Qu’arrivera-t-il après cela? Puisque vous vous souciez maintenant davantage de Dieu que de vous-même, vous servirez le Seigneur plutôt que vous-même, vous attacherez à Lui de tout votre cœur, Lui donnerez toute l’exaltation, et vous unirez complètement de cœur avec Lui.
Ce sont ceux qui connaissent leurs insuffisances qui exaltent le Seigneur plus qu’eux-mêmes, non ceux qui sont pleins de leurs propres mérites. C’est la vérité. Seul le Seigneur est notre trésor le plus chéri, et Lui seul est juste. Toute personne dans ce monde doit d’abord rejeter sa propre justice si elle veut suivre le Seigneur. Ceux qui pensent qu’ils sont vertueux et parfaits, et qui exposent leur propre justice, ne peuvent pas être conduits au Seigneur.


Après nous avoir sauvés, le Seigneur démolit notre propre justice 


Dieu nous met face à beaucoup d’échecs, nous fait tomber dans nos faiblesses, et nous trouver dans des situations difficiles. En faisant cela, Il démolit complètement notre ego. D’abord, nous essayons d’y résister, mais finalement nous devons complètement nous soumettre. Quand notre justice est complètement démolie, nous commençons à voir l’exaltation du Seigneur. Tout comme Job a dit: “Mon oreille avait entendu parler de Toi, mais maintenant mon œil Te voit”, nous exaltons le Seigneur véritablement et sans ambiguïté. Nous n’exaltons pas le Seigneur seulement en mots, mais nous commençons à L’exalter d’un cœur sincère. En d’autres termes, nous Lui faisons confiance de tout notre cœur et Le louons sincèrement quand notre propre justice est brisée et que nos cœurs sont humiliés.
Ceux qui réalisent rapidement qui ils sont même s’ils ne découvrent pas cela à travers leur expérience réelle sont les plus sages. Ceux qui réalisent et croient promptement que le salut du Seigneur est plus précieux et que le Seigneur est le Dieu le plus chéri sont les plus sages. Nous devons tous demeurer dans notre foi au Seigneur. Nous devons servir le Seigneur en demeurant dans cette foi. Nous devons Le servir en L’exaltant. En d’autres termes, lorsque nous sommes assemblés comme cela, nous devons exalter le Seigneur, Le louer, Le prier, et L’élever. Indépendamment du temps et du lieu, nous devons toujours nous humilier et exalter le Seigneur dans nos vies.
Tout comme nous louons le Seigneur et Le vantons quand nous sommes assemblés à l’Église, quand il s’agit de nos vies individuelles, et de notre foi individuelle aussi, nous devons exalter le Seigneur. Cela signifie que nous devons devenir le genre de gens qui sont dénués de leur propre justice, qui l’avons perdue, tout comme le fils prodigue dans le passage des Écritures d’aujourd’hui. “Je n’ai pas de mérite. S’il n’y a qu’un seul mérite, c’est de croire que le Seigneur m’a sauvé. Je crois cela. Je crois que le Seigneur m’a sauvé par Son eau et Son sang. Ce Seigneur m’a rendu sans péché. Je n’ai pas de péché. Je n’ai pas de péché parce que le Seigneur m’a rendu sans péché.” Nous devons devenir des gens qui croient comme cela, vantent le Seigneur, Le servent entièrement par la foi, et Le suivent en Lui faisant complètement confiance.
Mes chers croyants, réalisez-vous combien c’est précieux que vous et moi servions le Seigneur? C’est effectivement un travail qui n’a pas de prix. Servir le Seigneur, servir l’évangile, Lui faire des offrandes, et soutenir le ministère de l’évangile – chacune de ces choses est précieuse et inestimable. C’est parce que Celui que nous servons est excessivement précieux. Chacune de ces petites choses est précieuse parce que nous servons ce Seigneur exalté et Son évangile précieux. Puisque Dieu est infiniment exalté, et puisque c’est un honneur si précieux pour nous que ce Seigneur nous ait sauvés par Son eau et Son sang, même les petites choses que nous faisons pour servir ce Seigneur sont aussi précieuses.
Regardez autour de nous. Il y a un restaurant au rez-de-chaussée de notre bâtiment d’église. J’ai entendu que certaines personnes minables y sont venues récemment. Apparemment, toutes sortes de mauvais comportements arrivent quand ils boivent des liqueurs. Ce que les serveuses et leurs invités font en secret dépasse toute description. Cependant, pensez-vous qu’ils sont fondamentalement différents de nous qui adorons maintenant le Seigneur juste deux étages au-dessus d’eux? Non. Strictement, nous sommes pareils à ces gens là. Comprenez-vous ce que je veux dire? Mon sujet c’est qu’aussi longtemps qu’il est question de la chair, il n’y a absolument pas de différence entre ceux qui sont assis au restaurant et nous.
Êtes-vous différent d’eux dans la chair? Non. Qu’y a-t-il de si différent entre les gens qui boivent dans le restaurant “secret” du rez-de-chaussée et nos frères? Sont-ils très différents dans la chair? Ils ne sont pas différents de nous. Bien sûr, nous ne pouvons pas être avec les Gentils. Mais nous sommes aussi des êtres humains avec la même chair qu’eux. Quand nous regardons les clients du restaurant, nous devons réaliser que nous avons aussi la même chair qu’eux. Nous devons reconnaître que nous aussi sommes les mêmes êtres humains. Donc, je n’ai pas de scrupules à servir dans une église au dessus d’un restaurant minable. Je suis plus que volontaire pour cela. C’est parce que je pense que les gens dans ce restaurant et moi sommes pareils aussi longtemps qu’il est question de la chair.
Quand je vois des gens venir dans ce restaurant, je pense en moi-même: “Je suis quelqu’un qui ne sers que le Seigneur, car je n’ai rien d’autre dont me vanter ni personne d’autre à servir. Puisque seul notre Seigneur reçoit mon service, et Lui seul est précieux, je ne peux que Le servir Lui seul. Mais vous servez vos corps parce que vous ne connaissez pas encore ce Seigneur. Vous servez seulement votre bouche.” C’est la seule différence; dans tout le reste je suis pareil. Quand nous regardons la chair, eux et nous sommes pareils. Réfléchissez-y. Si ce n’était à cause de notre Seigneur qui demeure en nous, et si nous Le laissions de côté et nous regardions nous-mêmes, y a-t-il quelque chose de juste en nous? Y a-t-il le moindre mérite? Non, nous n’avons pas de mérite du tout.
Au contraire, parfois je suis effrayé du seul fait que je sois moi-même un juste, que je vive dans la justice. J’ai peur que de telles pensées puissent devenir ma propre justice. En fait, parfois je me retrouve à regarder des gens de haut en pensant “Je suis plus juste que ces gens là. Comment peut-on me comparer à de tels gens?” Je brise alors ma propre justice en réalisant “Il y a toujours une telle arrogance dans mon cœur.” Je brise ma propre justice et change mon cœur pour me tourner vers Dieu de nouveau, me disant en moi-même: “Eux et moi sommes les mêmes êtres humains. Tout être humain est pareil. La seule différence c’est que j’ai accepté le Seigneur, et que le Seigneur m’a sauvé, a répandu Sa grâce du salut sur moi, et m’a donné le Saint Esprit. En dehors de cela, en quoi serais-je si différent de ces gens?”
Mes chers croyants, rappelez-vous clairement ceci: nous n’avons pas de justice par nous-mêmes. S’il y a une justice, alors c’est seulement que le Seigneur nous a sauvés, nous a rendus sans péché, et nous a donné cet évangile. Je vous exhorte tous à saisir clairement que la seule justice que nous avons est la justice du Seigneur. Je vous exhorte à exalter le Seigneur. Réalisez le fait que nous servons le Seigneur précisément parce qu’il n’y a rien d’autre dans ce monde qui soit digne de notre service. En fait, s’il y avait autre chose à servir, je le servirais, mais je ne peux rien servir d’autre parce qu’il n’y a rien d’autre à servir. Si j’avais vraiment de la vertu, je la suivrais, mais je suis complètement dénué de vertu selon moi-même, et c’est pour cela que je sers le Seigneur, qui seul est bon. Effectivement, même si nous sommes insuffisants, dans nos vies nous devons toujours servir le Seigneur seul, Le comprendre Lui seul, et L’exalter et Le louer Lui seul. C’est la vie que nous devons mener en tant que Chrétiens.
Parmi les deux fils décrits dans le passage des Écritures d’aujourd’hui, en qui le père a-t-il trouvé son plaisir? C’est le plus jeune fils. Parce qu’il avait brisé toute sa justice, il n’avait pas de problème avec son père. Il a fait tout ce que son père lui a dit. Quoi que son père lui ait dit de faire, il a obéi avec reconnaissance et a fait exactement ce que son père lui demandait. Il pouvait faire le travail de son père comme si c’était à lui-même précisément parce qu’il n’avait pas de propre justice.
Mais qu’en est-il du premier fils? Quoi que le père ait fait, il insistait toujours sur ses propres pensées. Il n’a pas pris plaisir dans ce qui plaisait à son père. Nous ne devons jamais être comme ce premier fils. Le Seigneur nous a sauvés vous et moi. Ce Seigneur veut sauver toute personne dans ce monde. Il veut que cet évangile soit diffusé pour que tout le monde y croie. Il veut que tous les gens viennent dans l’Église de Dieu. Mes chers croyants, le Seigneur a porté tous vos péchés et les miens et les a tous expiés. Il les a tous enlevés. Il nous a ainsi sauvés vous et moi, et Il veut sauver tous les autres aussi.
Mes chers croyants, notre disposition doit être celle d’un serviteur. Regardez au deuxième fils. Il dit: “Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Fais de moi l’un de tes serviteurs.” Comme ce fils prodigue, nos cœurs doivent aussi être disposés comme celui d’un serviteur. Cela signifie que bien que nous soyons des maîtres au sujet du pouvoir de la foi, la disposition de nos cœurs doit être celle d’un serviteur quand nous pensons à la grâce du Seigneur.
Notre propre justice est destinée à être brisée que nous le voulions ou non. Tous ceux dont la propre justice a été brisée doivent tenir ferme la justice du Seigneur. Ils doivent s’attacher à l’évangile par lequel le Seigneur les a rendus sans péché. Ils doivent servir cet évangile seul. Ceux dont la propre justice n’a pas encore été brisée même après être sauvés doivent maintenant réaliser par la foi qu’ils n’ont pas de justice par eux-mêmes. Ils doivent reconnaître cela. À moins qu’ils ne reconnaissent cela, ils continueront à faire face à des problèmes en chemin et donc n’auront que des plaintes à formuler.
Suivons donc véritablement le Seigneur par la foi, vivons par la foi, prêchons l’évangile à toutes les âmes par la foi, et menons ces âmes au Seigneur par la foi. Devenons de tels gens justes qui vivent par la foi. Ne nous vantons pas de nos propres vertus. Vantons plutôt les vertus du Seigneur seul et Son honneur, et soyons aussi fiers de l’absence de nos propres vertus, de notre humilité, et de l’exaltation du Seigneur. Nous devons tous effectivement devenir tels. Comme ceux qui aspirent à suivre le Seigneur, il est absolument indispensable pour vous et moi de devenir de telles personnes.
Mes chers croyants, y a-t-il quelque chose dont nous puissions nous vanter en dehors de l’évangile du Seigneur? Non, il n’y a rien. C’est aussi par la grâce et les bénédictions du Seigneur que nous pouvons servir le Seigneur après avoir reçu la rémission des péchés. Ce n’est pas quelque chose qui s’est fait par nous-mêmes. Plutôt, c’est ce que le Seigneur nous a accordé à vous et moi. C’est le Seigneur qui nous a utilisés comme Ses ouvriers. Dans le passage des Écritures d’aujourd’hui, le Seigneur a accueilli le fils prodigue avec joie. De même, vous et moi avons trouvé grâce auprès du Seigneur. Vraiment, vous et moi sommes complètement dénués de quoi que ce soit dont nous vanter devant le Seigneur. Après avoir rencontré le Seigneur, plus je vis dans le Seigneur, plus je reconnais clairement que je n’ai rien de quoi me vanter. Je n’ai aucune raison du tout de vivre pour moi-même non plus. Plus le temps passe, plus mes manques sont révélés et plus le Seigneur est exalté. C’est tout ce qu’il reste. 
Y a-t-il quelque chose d’exalté en nous tout comme le Seigneur est exalté? Bien sûr, vous direz tous avec vos mots qu’il n’y a rien. Mais il y a des pensées cachées qui montrent votre propre justice. Nous devons rejeter même ces pensées cachées. Si nous pratiquons la vertu et la justice, c’est seulement par la force que le Seigneur nous a donnée. Si le Seigneur ne nous avait pas fortifiés, s’Il ne nous avait pas confié Son œuvre, s’Il ne nous avait pas bénis pour Le servir, et s’Il ne nous avait pas donné la bonne foi, comment aurions-nous pu servir le Seigneur autrement? Ce n’est pas par notre propre force ou nos propres vertus que nous servons le Seigneur. C’est parce que le Seigneur nous l’a accordé que nous pouvons servir le Seigneur, parce qu’Il nous a donné l’Église de Dieu et nous a confié Son œuvre à travers cette Église. En fait, je suis juste l’un des nombreux serviteurs du Seigneur. Cela signifie que vous et moi ne sommes pas différents.
J’ai pris un peu de repos à cause de ma petite santé et je viens de revenir à l’Église seulement récemment. Étant quelqu’un qui n’est même pas en bonne santé, je n’ai rien de quoi me vanter. Donc je veux vanter le Seigneur plus encore, et je ne peux que le faire. Je suis juste reconnaissant de ce que le Seigneur m’a rendu sans péché, et mon seul désir est de prêcher dans le monde entier cet évangile qui nous a rendus sans péché. Le Seigneur m’a donné un tel désir. Je suis si reconnaissant que le Seigneur ait fait de moi celui qui ne peux que confesser ses insuffisances, et qui ne peux que vanter la justice du Seigneur. Je veux que vous deveniez tous aussi ce genre de personnes. Dieu vous modèlera comme de telles personnes à l’avenir.
Mes chers croyants, je vous exhorte de tout mon cœur à ne pas être fiers de vos propres vertus. Si vous avez une vertu, ne la vantez que devant vous-même. Ne vous en vantez jamais devant quelqu’un d’autre. Si vous vivez effectivement pour le Seigneur, alors sachez que le Seigneur vous a béni avec Sa grâce pour votre part. Donc exaltons tous le Seigneur de cette façon. Vivons tous pour Lui. 


Ce monde approche maintenant de sa fin


Mes chers croyants, si nous nous attachons encore à nos propres vertus, ces vertus vont s’écrouler quand ce monde tombera. Donc exaltons le Seigneur plutôt que nous-mêmes. Rappelons-nous dans nos vies combien le Seigneur nous a glorifiés, tout ce qu’Il a fait pour nous, et avec quelle grâce Il nous a revêtus. C’est mon espoir sincère et ma prière que nous vivions tous ainsi par la foi. Je n’ai absolument aucun désir de devenir comme le premier fils ici dans le passage des Écritures d’aujourd’hui. Le seul que nous devrions chercher à imiter est le fils prodigue qui était parti dans le monde mais est revenu vers Dieu.
Qu’arrive-t-il quand vous recevez la rémission des péchés et commencez à mener une vie de foi? Vos faiblesses et vos insuffisances ne sont-elles pas encore plus exposées, plus vous menez votre vie de foi? Il se pourrait que toutes vos faiblesses et vos insuffisances n’aient pas été exposées clairement auparavant, mais ne sont-elles pas toutes révélées explicitement maintenant? Allez-vous essayer encore de cacher ces faiblesses qui sont exposées? Allez-vous encore une fois essayer de combler vos insuffisances pour régler les choses par vous-même, ou allez-vous exalter le Seigneur à la place? N’allez-vous pas louer le Seigneur et Le suivre par la foi?
Le chemin vers notre délivrance n’est pas d’essayer de régler nos insuffisances par nous-mêmes pour nous rendre parfaits nous-mêmes. Le seul chemin vers notre délivrance c’est de reconnaître ce qui est inadéquat tel quel, se confier au Seigneur, et Le suivre. C’est le seul moyen pour trouver la délivrance, et c’est le seul moyen de donner toute la gloire à Dieu. Vivons donc tous par notre foi en la Vérité, étant effectivement complètement dénués de toute justice de nous-mêmes et n’ayant que la justice du Seigneur. 
 
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Sermons sur l’Évangile de Luc (Ⅴ) - NOUS SOMMES LES SERVITEURS QUI CROYONS EN L’EVANGILE DE L’EAU ET DE L’ESPRIT